mardi 22 janvier 2008

Mépriser le protocole n'est pas bon signe

Le futur voyage officiel du Président de la République en Inde se révèle si problématique à organiser sur un strict point de vue protocolaire qu'il convient d'en faire état ici, considérant que tout ce qui fait signe nous intéresse.

Résumons l'affaire en quelques mots.

A en croire l'édition de ce jour du quotidien LIBERATION, l'Elysée tarderait à transmettre aux officiels indiens la composition définitive de la délégation qui accompagnera Nicolas Sarkozy.

Le Chef de l'Etat n'envisagerait pas en effet de se priver, durant une partie de son séjour seulement, de la réconfortante présence à ses côtés de Carla Bruni qui, de son côté, affirme qu'elle ne sera pas du voyage.

Selon LIBERATION, "la présence de la possible mais pas encore première dame de France relevait du casse-tête pour la diplomatie indienne, très attachée au protocole".

Le problème semble résider dans la volonté de Nicolas Sarkozy de visiter le mythique Taj Mahal avec sa compagne, visite qui semble devoir être la vraie raison de ce déplacement, et dans son indifférence, son mépris ?, à l'égard de ce qui fait signe.

Le protocole, tout comme la politesse dont il peut être considéré comme un épiphénomène, est une façon d'organiser le "vivre ensemble" dans un espace particulier, celui des relations entre Etats dans le cas précis.
Le refuser, ou en diminuer la portée et l'importance, ne va donc pas sans créer des problèmes ou tout au moins sans poser certaines questions.

L'indifférence aux signes, qui constitue elle-même un signe, n'a jamais grandi celui qui en fait preuve.


dimanche 20 janvier 2008

Les bien curieuses icônes de France Télévisions

Les dirigeants de France Télévisions ne cessent de vanter leurs ambitions culturelles et leur indéfectible attachement au service public.

Les mêmes laissent à Michel Drucker le soin d'accueillir pendant près de deux heures Laëticia Hallyday, femme de, le dimanche 20 janvier sur France 2.

Et si cette invitation révélait les vraies intentions des responsables du service public de la télévision et leur vraie conception de la culture ?